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Pencroff (discussion | contributions)
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En effet, sous le feu des canons, les troupes du maréchal ne pouvaient aborder la plaine, au risque d'être décimées. De plus, il était inutile de s'exposer pour se retrouver bloqué aux pieds des murailles. Les divisions "Suljii" et "Pencroff" se déployèrent derrière un repli de terrain ou l'on monta le bivouac en attendant que l'état-major ne décide de la marche à suivre. La réponse vint finalement de la guerre marine.<br>
En effet, sous le feu des canons, les troupes du maréchal ne pouvaient aborder la plaine, au risque d'être décimées. De plus, il était inutile de s'exposer pour se retrouver bloqué aux pieds des murailles. Les divisions "Suljii" et "Pencroff" se déployèrent derrière un repli de terrain ou l'on monta le bivouac en attendant que l'état-major ne décide de la marche à suivre. La réponse vint finalement de la guerre marine.<br>


En effet, le maréchal Pencroff se souvint d'un savant exposé que lui avait fait l'amiral Wariow sur l'utilisation de brulots, petits navires enflammés qui sont jetés en direction des vaisseaux de guerre pour leur propager leurs incendies. La méthode, bien que couteuse, pouvait suffire à endommager suffisamment les murailles, visiblement peu entretenues, et espérer une percée. Le plan était simple: commander une grande quantité de poudre, la chargée à bord de charrettes attelées, et lancer les attelages en direction des murailles avec leur cargaison de barils de poudre enflammés, en espérant qu'un moins quelques-uns des charriots atteignent la muraille.<br>
En effet, le maréchal Pencroff se souvint d'un savant exposé que lui avait fait l'amiral Wariow sur l'utilisation de brulots, petits navires enflammés qui sont jetés en direction des vaisseaux de guerre pour leur propager leurs incendies. La méthode, bien que couteuse, pouvait suffire à endommager suffisamment les murailles, visiblement peu entretenues, et espérer une percée. Le plan était simple: commander une grande quantité de poudre, la charger à bord de charrettes, et lancer les attelages en direction des murailles avec leur cargaison de barils de poudre enflammés, en espérant qu'un moins quelques-uns des charriots atteignent la muraille.<br>
 
Il fallut quelques jours pour passer commande des barils de poudre nécessaires, qui firent la route depuis les arsenaux de Middenheim. La poudrière de l'arsenal avait envoyé tout son excédant, soit près d'une tonne d'explosifs. Quatre attelages furent préparés, chacun portant près de 250 kilos de poudre noire. Au matin
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